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.... On trouvera .
18 novembre 2012

There was a prince, looking for his horse

tumblr_m1zza53lPu1ql138no1_500Ça y est, elle l'avait fait, elle était partie. Sans un mot, sans rien. Du Elei tout craché. Bizarrement, il ne s'inquiétait pas pour elle. Il le lui avait déjà dit, qu'il la savait plus forte que ça, tout comme il lui avait juré qu'il la retrouverait, si elle disparaissait du jour au lendemain. Andrew savait qu'elle se trouvait en France, mais le problème, c'était de savoir où, et il n'avait pour ainsi dire jamais chercher quelqu'un de sa vie avant aujourd'hui. Il connaissait la théorie, sans plus. Que du blabla sorti d'un cours de police magique pour retrouver les personnes portées disparues. Pour le coup, il lui faudrait trouver Niev Turner s'il voulait revoir Eleiakin Dreamtrue. Expliquer à Thèdes qu'il allait alterner ses vacances entre l'Irlande et la France ne fut pas une mince affaire. En plus de ça, il avait décidé d'arrêter ses études à son MUM pour repasser l'examen d'entrée au ministère d'ici septembre. Avec Amalia qui était rentrée en France quelques mois plus tôt, Laure partie en stage à Taïwan pour l'été, Mani indéfiniment en voyage au bord de la mer et les autres Plumes éparpillés à gauche et à droite, la fac était vachement vide.

Depuis un an que tout changeait, à commencer par sa relation avec Elei, qu'il se rappelait avoir déjà dragué par le passé, alors qu'elle n'était rien de plus que cette drôle de fille aux yeux vairons. Andrew ne savait pas pourquoi tout avait pris une autre tournure tout d'un coup. Tout n'était pas arrivé d'un coup, d'ailleurs. Ça s'était fait tout en subtilité, et tellement bien que lui-même n'y avait vu que du feu. C'était con comme ça, du jour au lendemain, Elei comptait. Sans qu'il ne sache vraiment pourquoi ni comment, incapable de se persuader qu'il devait ça au soir où il était rentré complètement ivre s'échouer dans son lit jusqu'au lendemain matin. Des baffes et des coups de poêles, il s'en était pris, pourtant, et malgré tout, elle comptait. Il avait quand même un peu espéré qu'elle l'attendrait avant de s'enfuir, mais sur ce point Elei ne savait jamais sur quel pied danser. Parce qu'il ne devait pas s'inquièter. Parce qu'il y avait Thèdes. Parce qu'elle n'en valait soi-disant pas la peine. Comme si c'était si simple.

Alors il l'avait cherché. Seul, il s'était rendu à Paris, sans parler un traitre mot de français autre que son massacrant "Bonnejoûre" avec son terrible accent américain. Certaines personnes parlaient anglais, mais pas beaucoup. Une aiguille dans une botte de foin se trouvait plus aisément. Il avait du charisme, ça aidait à ne pas se faire claquer la porte au nez, mais de tous les posteurs d'annonce à la recherche d'une bonne, personne n'avait vu ou entendu parler d'Elei. Andrew rentrait complètement crevé de ses journées en France, jusqu'à ce fameux jeudi où une idée de génie lui traverse l'esprit. Hayate. Pourquoi n'y avait-il pas pensé plus tôt ?! Il la trouva facilement, l'invita prendre un verre, et à force d'enchaîner les sourires, elle finit par cracher le morceau, lui faisant tout de même promettre de ne dire à personne d'autre où Elei se cachait. Andrew lui donna sa parole d'honneur, et avant de partir la retrouver, d'un coup de baguette, ses cheveux prirent une teinte rousse. Il y glissa les doigts en observant son reflet dans une vitre, s'ébouriffant quelques mèches. Impec !


Il vérifia qu'il avait toujours les cartes d'identités répondant au nom de Niel Turner, et sans plus attendre, il attrapa le Portoloin le consuidant le plus près possible de la destination indiquée par Hayate. La maison de la vieille où travaillait Elei se trouvait malheureusement à quelques kilomètres plus loin. Enfourcheant son balai, Andrew termina sa course en volant. Atterrissant en douceur, ses pieds touchètent le sol devant la maison. Elei était là-dedans, il en était sûr. Elle devait être là. Laissant tomber le balai à ses pieds, il marcha vers le porche, et de son poing, il tambourina sur la porte.

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